AGENDA
DOCUMENTATIONFemmes ingénieures :
nos engagements pour
la féminisation de la profession
D’Ada Lovelace, première programmeuse informatique au monde à Gwynne Shotwell, COO de SpaceX, en passant par Marie Curie, Mary Jackson, Edith Clarke, ou encore Grace Hopper… L’Histoire nous l’a bien prouvé : le secteur de l’ingénierie n’est pas réservé aux hommes !
Pourtant, quand on regarde de plus près les bancs des écoles dédiées, le constat est sans appel : les étudiantes y sont encore trop peu nombreuses, seulement 30 % selon Association Femmes Ingénieures. Un écart qui se creuse encore plus une fois dans le monde du travail. En France, seuls 24 % des ingénieurs sont des femmes…
En cause : les stéréotypes de genre qui ont la vie dure. Loin de baisser les bras face à la situation, le Concours Advance et ses quatre grandes écoles d’ingénieurs se mobilisent pour encourager la parité dans les carrières scientifiques et technologiques. On vous explique comment.
Le Concours Advance :
des engagements forts en faveur de l’égalité femmes-hommes
Porte d’entrée de quatre prestigieuses écoles d’ingénieurs (EPITA, ESME, IPSA, SupBiotech) appartenant au groupe IONIS, le Concours Advance ne comptait, en 2024, que 26,51 % de candidates. C’est trop peu.
Au sein de notre quatuor d’écoles, la parité est plus qu’un idéal, c’est un objectif à atteindre. Devenues sociétés à mission le 1er juillet 2021, EPITA, ESME, IPSA et SupBiotech se sont fixé des objectifs de responsabilité à long terme. Des engagements qui englobent, entre autres, la lutte contre les discriminations et la promotion de l’égalité des chances, avec une attention particulière portée aux jeunes femmes souhaitant accéder au métier d’ingénieur.
À cette fin, les écoles, au travers du Concours Advance, ont imaginé différents événements de promotion et de sensibilisation aux métiers du numérique et de l’informatique au féminin. Parmi ces événements : la soirée « IngénieuresDemain », en partenariat avec la joueuse professionnelle de jeux vidéo Kayane, le 6 mars 2024.
Des écoles engagées : la preuve en action(s)
Au-delà des actions menées de manière collective avec le Concours Advance, chaque école a développé sa propre stratégie et mène des actions fortes pour réduire l’écart entre femmes et hommes au sein de la profession.
À l’EPITA, de nombreux partenariats
Depuis de nombreuses années, l’EPITA agit pour renforcer la place des femmes dans les domaines de l’informatique et du numérique. Partenaire du Programme Amazon Future Engineer, offrant des bourses et un mentorat dédié aux étudiantes souhaitant rejoindre des écoles d’informatique, des Cadettes de la Cyber, programme du Pôle d’Excellence Cyber (PEC) ; l’école a joué un rôle historique dans la création du Trophée Excellencia, trophée des femmes ingénieures high-tech.
Au quotidien et sur le campus, l’établissement apporte également son soutien aux associations étudiantes comme Elles bougent, Synergie ou GirlsCanCode.
“ J’encourage toutes celles qui souhaitent se lancer dans le domaine de l’informatique car il ne faut pas faire de différence entre un homme ingénieur et une femme ingénieure ! “
Eve Bardy (EPITA promo 2026)
Lauréate du Trophée Excellencia 2021
L’égalité femmes-hommes : la grande cause de l’ESME
À l’ESME, on forme les ingénieurs qui s’engagent dans la transformation positive de nos mondes. Une transformation qui s’inscrit obligatoirement dans un processus de féminisation du métier d’ingénieur.
Forte de cette conviction, l’ESME a fait de la lutte contre les stéréotypes de genre son cheval de bataille. À ce titre, elle soutient les différentes initiatives prenant vie sur ses quatre campus et collabore activement avec les associations étudiantes (Les ingénieuses, Les Sudriettes, LGBTcetera, etc.) pour mettre en place des formations et des actions de prévention. En tant que signataire de la charte de la Conférence des Grandes Écoles (CGE), l’école s’est également impliquée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Pour cela, elle a lancé en 2020 un portail de signalement pour recueillir les témoignages des victimes ou des témoins de violences et/ou discriminations. Chaque signalement étant pris en charge, en interne, par une équipe formée spécifiquement sur ces sujets.
Autant d’initiatives qui semblent porter leur fruit : depuis 2016, l’écart entre étudiants et étudiantes s’est considérablement réduit. Elles étaient 17 % en 2016 quand, en 2024, 32 % de ses futurs diplômés en ingénierie sont des femmes.
IPSA : un engagement qui repousse les murs de l’école
Chaque année, l’IPSA ouvre ses portes à plus de 400 futures ingénieures. Soit 22 % de ses effectifs, un nombre qui n’a de cesse de croître. Et, pour soutenir chaque étudiante dans ses ambitions, l’école met en place de nombreuses actions, en son sein et hors de ses murs.
Sur ses campus, l’école est connue pour apporter son soutien aux associations défendant l’égalité des genres. Les nombreuses conférences mettant en avant des femmes ingénieures à succès, particulièrement dans le domaine de l’aéronautique, sont une preuve forte de son implication pour une meilleure représentation des femmes dans le secteur. De même que le choix des marraines de promotion : Nathalie Stubler, DG de Transavia pour la promotion 2021 ou l’astronaute Claudie Haigneré pour celle de 2016.
Un engagement qui sort également des salles de cours. À travers l’initiative « Féminisons les métiers de l’aéronautique », l’école présente ces carrières à des lycéennes. L’enjeu : inspirer la prochaine génération de femmes ingénieures.
SupBiotech, une école engagée contre les Violences Sexistes et Sexuelles (VSS)
2018 a été, pour les établissements de l’enseignement supérieur, une année phare, marquée par la campagne nationale « Stop aux violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur ». L’occasion, pour SupBiotech, de poursuivre ses actions contre les VSS. La sociologue et enseignante-chercheuse Cécile Vermot a ainsi été nommée référente égalités. Ses missions : la mise en place d’ateliers de sensibilisation annuels sur les discriminations, l’organisation d’événements co-créés avec les élèves et la mise en place d’une cellule d’aide et d’écoute. Les élèves sont également appelés à signaler toute situation de violences ou de discrimination via une plateforme dédiée, assurant un environnement sûr et respectueux.
Comment devenir
ingénieur⸱e ?
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